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5 conseils comment gérer un.e. chef.fe compliqué.e

S’intégrer à une équipe, développer des relations de confiance avec ses collègues et sa hiérarchie n’est pas toujours simple. Dans un contexte tendu où la productivité et l’amélioration des performances sont une priorité, beaucoup se sentent agressés et mal compris. Comment gérer un.e chef.fe compliqué.e ? Les solutions les plus directes sont souvent les meilleures. Explications.

Conseil n°1 : comprendre les raisons des tensions et y remédier

Pour gérer un.e chef.fe compliqué.e, vous devez d’abord comprendre quelles sont les raisons de ses exigences envers vous. En tant que leader d’une équipe, ce professionnel est tenu de fournir des résultats, ce qui peut engendrer du stress et compliquer les relations avec ses subordonnés. Des événements extérieurs ont pu troubler sa quiétude et amener des problèmes supplémentaires.

Si vous pensez avoir des relations conflictuelles avec votre directeur ou dirigeant, il est essentiel d’en explorer les causes et les facteurs. Peut-être que certaines de vos réactions l’ont surpris et déçu ? L’environnement de travail peut avoir été perturbé par un manquement de votre part, même si cela vous a paru anodin sur le moment ? En faisant des efforts pour améliorer la situation et preuve de bonne volonté, vous arriverez très certainement à résoudre les difficultés.

Conseil n°2 : tenter d’avoir une discussion franche avec son/sa chef.fe

En parlant ouvertement de ce qui vous préoccupe, vous libérez les tensions et permettez à votre direction d’aborder les sujets sensibles. L’objectif ici est de « mettre à plat » ce qui ne va pas et de gérer le conflit positivement. N’hésitez pas à demander un rendez-vous en privé pour vous retrouver face-à-face avec cette figure d’autorité ! Après avoir écouté attentivement ses demandes, vous n’aurez aucun mal à vous mettre à sa place et à juger son point de vue.

Connaître les griefs à votre encontre et découvrir ce qui les provoque est la première étape, la seconde étant la mise en place de solutions pour y faire face. Restez, dans tous les cas, professionnel et avenant, en gardant une attitude respectueuse et non désinvolte. Votre dévouement pour l’entreprise, votre engagement et l’enthousiasme vis-à-vis des nouveaux projets ne peuvent être que bien perçus et appréciés. Cela peut évidemment signifier la réalisation d’heures supplémentaires, de formations qualifiantes ou de déplacements imprévus.

Conseil n°3 : privilégier la communication et l’échange de bons procédés

Si le problème ne vient pas de vous, dans le cas d’un.e chef.fe stressé.e, mal organisé.e ou très autoritaire, la meilleure solution est encore l’adaptabilité. En étant flexible, conciliant et attentif aux demandes de votre supérieur, vous créez un environnement favorable à une bonne ambiance de travail et limitez le risque de tensions. Demandez-lui s’il a besoin d’aide pour certaines tâches. Essayez de le décharger de différentes responsabilités ! Vous verrez rapidement une modification de votre relation. Un lien de confiance peut ainsi être créé.

Parler sans trop de formalités de vos préoccupations est possible si votre chef.fe vous sent impliqué et prêt à fournir tous les efforts nécessaires pour que la situation s’arrange. De cette façon, vous allez tous les deux de l’avant. Il est important de prendre le temps de réfléchir au problème avant de s’y attaquer de front. Si vous pouvez aider, faites-le mais soyez assuré d’avoir les compétences requises avant de vous lancer.

Conseil n°4 : tirer les bons enseignements des situations passées

Votre rôle est aussi de faire évoluer l’entreprise en proposant la mise en place de technologies nouvelles qui peuvent révolutionner votre façon de travailler ou encore en initiant un changement de process, dossier à l’appui. Une bonne organisation est la base pour diminuer le stress, tant pour les employé.e.s que pour les responsables.

Si vos efforts n’ont aucun effet sur le comportement abusif de votre chef.fe, gardez une attitude digne en restant sur vos positions et en les défendant. Les humiliations successives ne peuvent être tolérées et vous pouvez, dans ce cas, prendre conseil auprès de l’un des représentants du personnel ou le signaler à la direction. La qualité de vie des employés est essentielle. Les chef.fe.s d’entreprise en ont parfaitement conscience et prennent en conséquence des mesures adaptées pour que la gestion des conflits soit optimale. Si ce.tte chef.fe se comporte d’une façon inappropriée, d’autres employé.e.s ont dû en « faire les frais » et des plaintes ont peut-être déjà été déposées.

Conseil n°5 : relever les points problématiques et envisager un départ de l’entreprise

Si les mauvaises relations avec votre dirigeant perdurent, il est conseillé de relever précisément les mots prononcés, la date et l’heure, les témoins éventuels… de façon à garder des preuves concrètes des attaques à votre encontre. Évitez bien entendu de réaliser ces écrits durant vos heures de travail pour que cela ne vous soit pas reproché par la suite. Revoir l’ensemble des problématiques à tête reposée permet aussi de se faire une idée plus juste de l’origine des conflits et de leur portée.

Si la situation ne vous convient vraiment plus, mieux vaut sans doute envisager la recherche d’un nouveau travail dans un environnement plus favorable qui vous permettra de vous épanouir.

Chaque situation est différente et il est souvent bien difficile de savoir comment gérer un.e chef.fe compliqué.e. Les conflits perpétuels ne permettent pas de faire avancer sa carrière et nuisent également à la vie personnelle. Vous ne pouvez malheureusement pas tout contrôler !

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