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7 astuces pour faire un feedback constructif à votre patron·ne sans lui manquer de respect

Faire un feedback constructif à votre chef·fe sur sa manière de manager peut être difficile. Les choses peuvent même empirer si iel a l’impression que votre remarque est inutile et sans valeur ajoutée. Dans ce type de situation, vous pouvez vous retrouver dans une relation tendue avec ce·tte dernier·e. Pour éviter une telle situation, vous devez comprendre pourquoi le feedback est important et quelles sont les bonnes pratiques pour faire un retour constructif.

 

Pourquoi un feedback constructif est-il si important sur le lieu de travail ?

 

Imaginez-vous un instant naviguer sans boussole : c’est exactement ce que ressent un employé sans feedback. Le feedback constructif est la clé pour ouvrir la porte de la croissance professionnelle. En identifiant les domaines à améliorer, il permet à chacun de se perfectionner. Cette démarche s’apparente à un miroir reflétant non seulement vos forces, mais aussi vos faiblesses, vous offrant une chance en or de vous améliorer. Sans ce retour, comment savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas ? Le feedback est donc e+u marché.

 

Mais ce n’est pas tout ! Il est également un ciment puissant qui renforce la confiance et la communication entre collaborateurs. Il crée un environnement où les idées circulent librement, où les malentendus sont dissipés avant de devenir des conflits. Par le partage de retours honnêtes et bienveillants, les relations professionnelles s’épanouissent et la collaboration devient un jeu d’enfant.

 

Feedback constructif : les points clés à ne pas manquer

 

Avant de vous lancer dans une conversation délicate avec votre chef·fe, prenez un moment pour réfléchir à l’objectif de votre démarche. Pourquoi souhaitez-vous donner ce retour ? Est-ce pour aider votre supérieur·e à s’améliorer dans un domaine précis ou pour souligner une compétence qui mérite d’être renforcée ? Par exemple, vous travaillez au sein d’une entreprise avec un collaborateur affecté à la maintenance des appareils, mais qui pourrait être utile à la construction de votre site web grâce à son certificat de développeur web.

 

En prenant du recul, vous clarifiez vos intentions et produisez un feedback est constructif et non critique. C’est un peu comme préparer un voyage : sans une destination claire, vous risquez de vous perdre en chemin. Alors, prenez une grande respiration et définissez clairement ce que vous souhaitez accomplir avec votre feedback. Vous devez vous sentir prêt·e d’aborder la conversation avec un état d’esprit positif.

 

Élaborez votre speech et faites attention aux détails !

 

Un feedback constructif ne s’improvise pas. Prenez le temps de structurer vos idées et de les organiser de manière claire et concise. Pensez à utiliser des exemples concrets pour illustrer vos points. Par exemple, au lieu de dire « Vous ne communiquez pas assez », vous pourriez dire « Lors de la dernière réunion, j’ai remarqué que certaines informations importantes n’ont pas été partagées, ce qui a été à l’origine de confusions ». Cela rendra votre feedback plus tangible et plus facile à comprendre.

 

Ensuite, faites attention aux détails. La manière dont vous présentez votre feedback est tout aussi importante que le contenu lui-même. Il est préférable d’adopter un ton bienveillant et d’éviter les formulations accusatrices. Optez pour des phrases comme « J’ai remarqué que… » ou « Il semblerait que… », pour exprimer vos observations sans pointer du doigt. De plus, soyez attentif·ve à votre langage corporel : un sourire, un regard bienveillant ou une posture ouverte peuvent faire toute la différence et rendre votre feedback plus acceptable.

 

Enfin, ne vous contentez pas de pointer des problèmes, offrez également des pistes d’amélioration. Par exemple, si vous remarquez que votre chef·fe a du mal à gérer son temps, vous pourriez suggérer des outils de gestion du temps ou des techniques de priorisation.

 

Techniques pour un feedback réaliste et constructif

 

Pour donner un feedback constructif à votre chef·fe, une méthode efficace est celle du « sandwich ». Commencez par un point positif, abordez ensuite la zone à améliorer et terminez par un autre point positif. Par exemple, vous pourriez dire : « J’apprécie vraiment la manière dont vous gérez les réunions, c’est toujours très structuré. Cependant, j’ai remarqué que parfois, certaines décisions sont prises sans consultation préalable de l’équipe, ce qui peut créer des malentendus. Mais je dois dire que votre capacité à nous motiver est réellement inspirante. ». Cette approche rend votre message plus digeste et moins accablant, tout en soulignant les aspects positifs.

 

Ensuite, évitez les généralisations vagues qui peuvent prêter à confusion. Par exemple, au lieu de dire « Vous ne prenez pas en compte les résolutions d’après réunion », vous pourriez dire « Fort est de constater que les résolutions prises à la précédente réunion peinent à être implémentées ». En étant spécifique, vous aidez votre chef·fe à comprendre exactement ce qui doit être amélioré et comment y parvenir.

 

Timing parfait : quand et où aborder le feedback ?

 

Lorsque vous voulez passer un message à votre patron·ne, l’improvisation est vivement déconseillée. Idéalement, optez pour un moment où vous pouvez lui parler en privé. Un cadre intime, loin des oreilles indiscrètes, lui permettra de se sentir à l’aise et de recevoir votre message sans distractions. Cela montre que vous respectez la sensibilité de la situation et que vous êtes prêt·e à avoir une conversation honnête et ouverte. Mais avant, prévenez votre chef·fe de votre intention.

 

Vous éviterez donc de le faire lors des situations stressantes ou tendues. Donner un feedback juste après une réunion houleuse ou en plein milieu d’une crise n’est jamais une bonne idée. Attendez un moment où votre chef·fe est détendu·e et réceptif·ve. Par exemple, après avoir atteint un objectif important, lors d’une période plus calme au travail ou s’iel vous en fait la demande ouvertement.

 

Le feedback positif : pourquoi les félicitations sont-elles aussi importantes ?

 

Le feedback positif est un véritable moteur de motivation et de satisfaction au travail. Lorsque vous prenez le temps de reconnaître les efforts et les réussites de votre chef·fe, vous renforcez son engagement et envie de se surpasser. C’est toujours gratifiant de recevoir un compliment sincère après l’accomplissement d’une tâche difficile : cela booste votre moral et vous donne l’énergie nécessaire pour continuer à donner le meilleur de vous-même. De la même manière, féliciter votre supérieur·e pour ses réussites peut avoir un impact significatif sur son bien-être et sa performance. Cette démarche contribuera aussi à faire plus facilement accepter votre retour.

 

Gérer les réactions : que faire si votre feedback n’est pas bien perçu ?

 

Les feedbacks fonctionnent à double sens : si vous avez un message à transmettre, vous devez aussi vous attendre à une réaction de la part de cellui qui le reçoit. Tout le monde ne réagit pas de la même manière à la critique, même constructive. Certain·e·s employeur·euse·s peuvent se mettre sur la défensive, d’autres peuvent être surpris·e·s ou même blessé·e·s. Dans ces moments, il est déterminant de rester calme et ouvert·e. Montrez que vous êtes là pour écouter et comprendre son point de vue.

 

Proposer des solutions constructives est également une étape clé pour gérer les réactions négatives. Ne vous contentez pas de pointer les problèmes, offrez des pistes d’amélioration. Par exemple, si vous avez remarqué un manque de communication, vous pourriez suggérer des réunions hebdomadaires pour mieux aligner les objectifs de l’équipe. Ainsi, vous montrez que vous êtes engagé·e à aider et à améliorer la situation, plutôt que de simplement critiquer.

 

Observation à long terme : suivre les changements après mon feedback

 

Une fois que vous avez donné votre feedback, vous devez impérativement suivre les progrès de manière régulière et d’ajuster si nécessaire. Ne laissez pas votre retour d’information tomber dans l’oubli. Prenez le temps de vérifier comment les choses évoluent. Si vous avez suggéré des réunions hebdomadaires pour améliorer la communication, assurez-vous qu’elles aient lieu et qu’elles soient efficaces. Si vous remarquez des améliorations, félicitez votre chef·fe pour les efforts fournis. Si les choses ne changent pas comme prévu, n’hésitez pas à réévaluer la situation et à proposer de nouvelles solutions.

 

Notez que le feedback n’est pas un événement ponctuel, mais un processus continu. Créez un environnement où les retours d’information sont réguliers et attendus. Cela permet de maintenir une communication ouverte et de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde.

 

Le feedback comme voie à double sens : comment devez-vous réagir au feedback ?

 

Recevoir des commentaires sur son feedback peut parfois être déstabilisant, mais il est essentiel de l’accepter avec gratitude et de l’utiliser pour votre croissance personnelle. Plutôt que de vous sentir attaqué·e, considérez cette étape comme un cadeau précieux. Remerciez la personne pour son retour et réfléchissez à la manière dont vous pouvez en profiter.

 

Ensuite, n’hésitez pas à poser des questions pour mieux comprendre les commentaires reçus. Si quelque chose n’est pas clair, demandez des précisions. Cela montre que vous êtes engagé·e et désireux·se de vous améliorer. Cela peut également ouvrir un dialogue constructif et renforcer la communication entre vous et votre chef·fe.

 

Encourager le développement : faites un feedback régulier afin d’améliorer la dynamique de l’équipe

 

Pour améliorer la dynamique de l’équipe, il est essentiel de créer un environnement où le feedback est stimulé et valorisé. Cela commence par l’instauration d’une culture de feedbacks réguliers durant des sessions mensuelles ou des ateliers collaboratifs. Les employeur·euse·s doivent encourager leurs collaborateur·trice·s à donner et à recevoir des retours d’information de manière constructive.

 

Impliquer toute l’équipe dans ce processus d’amélioration continue est également crucial pour la dynamique de l’équipe qui s’en trouve améliorée. Par exemple, si un projet a rencontré des obstacles, réunissez l’équipe pour discuter des leçons apprises et des stratégies à adopter pour l’avenir. Subséquemment, vous favorisez un sentiment d’appartenance et de responsabilité collective où chaque personne est motivée à contribuer à la réussite commune.

 

L’image ci-dessus a été créée par notre designer à l’aide d’un outil d’IA. 🧑‍🎨 🤖

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